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 ••• ____admin: Léo' « Quand on a plus mal physiquement, on meurt de douleur mentalement.» // TERMINEE

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Léonie Emma Carver

Léonie Emma Carver


••• ____admin: Léo' « Quand on a plus mal physiquement, on meurt de douleur mentalement.» // TERMINEE Vospi1
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MessageSujet: ••• ____admin: Léo' « Quand on a plus mal physiquement, on meurt de douleur mentalement.» // TERMINEE   ••• ____admin: Léo' « Quand on a plus mal physiquement, on meurt de douleur mentalement.» // TERMINEE EmptyDim 18 Oct - 22:50





Léonie Emma
Carver




      ••• ____admin: Léo' « Quand on a plus mal physiquement, on meurt de douleur mentalement.» // TERMINEE Sanstitre4copieb

        SURNOM ; Léo', Joey (Alekseï), Ninou (sa mère), Yoshi
        ÂGE ; 19 ans
        DATE DE NAISSANCE ; 10 Mai 1988
        LIEU DE NAISSANCE ; Miami
        GROUPE ; Etudiants!
        PROFESSION/ÉTUDE ; Médecine

de moi, vous ne retiendrez que ça ;


    « You really can do whatever you want. »

    Je pourrai vous dire que Léonie est un ange, quelqu'un de bon qui donne sans s'attendre à recevoir en retour. Pourtant, personne n'est parfait, personne n'est un ange. Et surtout pas Léonie. Elle a des défauts comme des qualités et il faut savoir vivre avec elle. Aux premiers abords, elle est froide. Certes ça, je ne peux lui lever. Elle ne sera pas capable de faire le premier pas avec vous. Pourtant, elle respire la joie de vivre... Ou respirait. Elle reste une fille, malgré ses habitudes de garçon manqué qui lui sont restés.Vous ne la verrez pas pleurer si elle se casse un ongle, ou alors crier lorsqu'elle voit une souris. Non... Elle n'est pas une pleurnicheuse, parce qu'elle se dit qu'elle ne peut pas se permettre de pleurer pour une chose minime comme celle-ci. Son passé ne la lui permet pas. Les choses pour lesquelles Léonie a pleuré, sont le départ de son frère et sa maladie. Le départ de Matthew lui a fait un sacré choc et a marqué un tourment dans la vie de la jeune fille. Après le départ de son frère, Léonie s'est renfermée sur elle-même. Elle ne parlait plus à personne, à part sa meilleure amie qui, à l'heure où je vous écris, est une encyclopédie de la vie de Léo'. Des nuits à dormir dans le lit de son grand frère à chercher vainement son odeur. Mais elle était partie... Aussi vite et aussi loin que lui. Et ça, elle en a souffert. Pendant quelques mois. Grâce au Hand Ball. Elle passait ses nuits à jouer au gymnase du lycée. Elle rentrait tard, et, parfois, ses parents ne faisaient plus attention à elle. La tristesse chez Léonie ne reste pas très longtemps, parce que la haine subsiste toujours chez elle.
    Léonie s'est toujours fixée des objectifs dans la vie, si elle ne les atteind pas, elle ne sera pas fière d'elle. C'est quelqu'un d'hyperactif, qui ne tient pas à en place. Elle doit bouger, pour n'importe quoi, tant qu'elle bouge. Elle ne se sent jamais malade et donc, jusqu'à maintenant, elle en profitait pour se lancer des défis à elle-seule. Par exemple, sauter le portail de son collège d'un seul coup. Même si elle tombait, elle se relevait toujours en riant. Et ça, c'est autant vrai physiquement que mentalement. Elle ne s'est jamais laissée abattre. Ni pour le départ de son frère, ni pour sa maladie. Ok, certes, elle est gravement malade, et après? Justement, sa maladie lui empêche de sentir la douleur, alors, autant en profiter, ce n'est pas tout le monde qui a cette maladie.
    En dehor de tout ça, Léonie reste une adolescente typique. Elle aime s'acheter des choses qui lui seront utiles, elle aime le sport, elle aime dormir, elle aime faire chier les gens. Et celui qui en est le plus témoin est sans doute Alekseï. Elle ne lui montre pas, mais elle l'adore. Il fait ressortir son vieux côté enfantine, parce que maintenant qu'elle est à Sydney, une nouvelle vie s'offre à elle. De plus, elle va retrouver son frère. Quoi de plus à désier? A part que Mandy la rejoigne, bien sur.



et ma vie, pour vous, je la décris ;

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .


    Chapitre I
    « Une jolie petite fille »

    Voila mon histoire...
    Histoire qui débuta un certain 10 Mai 1988, un jour de pluie. J'ignore encore si la pluie était un signe pour ce qui allait m'attendre dans ma vie. Si ça l'est, effectivement, la pluie représente bien ma vie. J'ai grandis dans l'ignorence, dans la naïveté, et dans la peur. J'avais toujours eu peur... Peur de me plaindre de quoi que ce soit..
    Ce jour-là, le 10 Mai, toute ma famille était présente. Mon grand frère était là.. Dans le couloir, avec mon père.
    Mon histoire n'est pas une histoire facile à lire. Encore moins à raconter. Et encore moins à vivre. Je tiens à le dire. je ne suis pas du genre à me plaindre, mais cette fois-ci, je peux me permettre. Vous comprendrez au fil de l'histoire..

    _La voilà... Une jolie petite fille, madame. lança la sage femme
    _Donnez la moi.. Je veux la voir.

    lança ma mère, morte de fatigue. Mon père était avec mon frère, dehors, dans le couloir. Mon père ne voulait pas laisser mon frère seul lors de ma naissance.
    Les sages femmes me retirèrent des bras de ma mère pour aller me laver. En me voyant passer, mon père avait littéralement craqué sur ma bouille. Il parait que j'étais un beau bébé qui pleurait sans cesse.

    _Comment allez-vous l'appeller? avait demandé la sage femme à mes parents
    _Nous avions pensé à.. Casey, ou Calleigh. répondit mon père en me regardant, endormie dans les bras de ma mère.
    _Alors, le choix?
    _Comment vous l'auriez appellé vous? demanda ma mère, curieusement, à la sage femme
    _Si j'avais une fille... Je l'appèlerai Léonie.

    Et à ce moment-là, ma mère eut comme un coup de foudre pour ce prénom. Elle leva la tête vers mon père. Ce dernier comprit aussitôt ce qu'elle voulait lui faire comprendre. Alors, il n'était plus question de Casey ou Calleigh.. Non, mais de Léonie. Léonie Emma Carver.

    Nous habitions Miami, dans un bel appartement à l'époque qui vallait des millions. Nous avions vu sur l'océan et l'appartement était assez grand pour accueillir du monde. Oui j'avais une famille aisée. Ma mère était un mannequin célèbre et mon père était psychologue.
    Encore aujourd'hui, je me demande vraiment comment on a pu en arriver là... A cause de moi? Peut-être?
    Petite, j'étais un vrai garçon manqué. Je jouais dans la rue avec ma meilleure amie, Mandy, que je connaissais depuis mes premiers souliers ou mon grand frère, qui avait 5 ans de plus que moi. Malgré notre différence d'âge, je m'amusais comme une folle avec lui. Je ne jouais pas aux poupées à la différence des autres filles.. Et elles se moquaient toutes de moi.
    Mais ce caractère de "garçon" ne m'a pas vraiment quitté. Aujourd'hui encore, j'ai des réactions digne d'un garçon. Pourtant, je suis bien une fille.

    Tous les jours, je faisais des chutes, je me relevais aussitôt en souriant. Comme si de rien n'était. Mes parents ne s'étaient doutés de rien. Mon frère non plus. Et pourtant, c'était grave. Aujourd'hui, j'en ai les larmes aux yeux...
    Dans la vie, on pourrait avoir l'amour, les amis, l'argent, la famille, la beauté et la gloire... Mais sans la santé, on ne peut pas être comblé. C'est ce que je ne cesse de me dire aujourd'hui. Je n'ai jamais pu être entièrement comblée dans la vie...

    J'ai grandis avec cette fierté et ce courage que me procurraient cette sensation. La sensation de ne jamais avoir mal, de ne jamais dire "aïe" quand je tombais. Je me croyais plus forte que tout. Mais pour moi, c'était du vent.. Je m'en foutais. Pour moi, c'était normal de ne jamais avoir mal...

    Les jours passaient comme le vent, et je grandissais. A 10 ans, je commençais à faire du hand ball. Un sport que j'aimais plus que tout. Je me découvrais une véritable passion pour ce sport. Ma mère décida donc de m'inscrire dans un club de handball junior, avec Mandy.
    Très vite, nous avions été surclassée et je m'étais retrouvée avec des plus grands que moi. Mais qu'importe, tant que je jouais, ça m'allait. Et puis, ils étaient sympas avec nous. Nous étions rapide pour eux, ils misaient beaucoup sur notre duo du jeu. Mais les beaux jours, ça ne durent jamais, du moins, pas pour quelqu'un de normal. Ni pour Mandy, ni pour moi...
    Une après-midi, alors que le temps n'était pas agréable, nous jouions, Mandy et moi, dans son jardin. Malheureusement, je lui fis apprendre sans le vouloir une grosse douleur.. Pourquoi ses parents n'étaient pas à ses côtés tous les jours. Je ne voulais pas lui faire du mal, je pensais qu'elle le savait. Et ce n'était pas à moi de lui apprendre la vérité sur ses parents. Stupidement, je lui avais demandé si c'était vrai que ses parents étaient morts dans un accident de voiture. Comment je l'avais appris? Par sa grand-mère. Je l'avais entendu dire ça. A ce moment-là, c'est comme si j'étais Mandy, mon coeur pleurait les parents de ma meilleure amie. J'étais tellement triste pour elle que je ne savais plus où me mettre... A 12 ans, quand on sait un secret comme ça...

    Pendant une semaine, la plus longue de ma vie certainement, Mandy ne sortit plus de sa chambre. Elle avait beaucoup trop maigri, elle avait des cernes... Je l'avais retrouvé amochée.
    J'avais attendu que sa douleur s'appaise pour pouvoir parler avec elle. Je lui avais demandé de me rejoindre sur les gradins du gymnase où nous jouions nos matchs depuis maintenant 2 ans. C'était proche de 20h, et le soleil était à ras de l'océan. Une lumière orangée colorait alors l'intérieur du gymnase. J'étais assise sur les gradins, seule et dans le silence, attendant que Mandy me rejoigne.
    Quand elle arriva, elle sauta pour s'assoir à mes côtés.

    _Qu'est-ce que tu veux?

    Je relevai la tête vers elle en souriant

    _Comment tu vas?
    _(haussant les épaules) Comme quand tu apprends que tes parents sont morts..
    _Je suis désolée. Vraiment.
    _C'est pas ta faute, Léo'.

    Je la regardai un moment, je pouvais quand même voir que ses yeux s'humidifiaient. Elle passa sa main droite sur ses yeux en reniflant. Je fis une moue, gênée, puis la pris dans mes bras. Je la serrai contre moi en lui frottant le dos. Elle pleura contre mon épaule. Je lui dis alors, franchement et sans mâcher mes mots

    _Je serai toujours là pour toi, et tu le sais. On se soutient toutes les deux.
    _Oué... On se soutient.
    _Tu es devenue une femme avant nous autre. Tout ce que je peux maintenant c'est me tenir à tes côtés... Mais sache avant tout que je voulais pas te blesser en t'apprenant ça comme ça..
    _T'as pas à t'en vouloir.

    Je me retirai d'elle en gardant mes mains sur ses épaules. Je lui souris, gentiment, et lui lançai

    _Je t'aime, tu es ma meilleure amie.

    Mandy me sourit et hôcha la tête, un peu mieux mentalement. Je lui fis un bisou sur la joue puis me relevai du gradin. Je lui tendis la main pour qu'elle se relève. Elle l'attrappa et, une fois debout, je lui demandai, en souriant

    _Bon.. On va manger une glace?
    _Ouééé. répondit-elle en souriant.

    Nous quittions alors le gymnase avec, en tête, la certitude qu'on ne se laisserait jamais tomber...
    Mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille...


Dernière édition par Léonie Emma Carver le Dim 1 Nov - 23:51, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ••• ____admin: Léo' « Quand on a plus mal physiquement, on meurt de douleur mentalement.» // TERMINEE   ••• ____admin: Léo' « Quand on a plus mal physiquement, on meurt de douleur mentalement.» // TERMINEE EmptyDim 1 Nov - 16:56

    Chapitre II
    « ...Et quand je serais parti, continue de poursuivre ta route... »

    C'était un matin à peu près comme tous les autres, pendant les vacances de Noel. J'avais 16 ans quand ça s'est produit...
    Je m'étais réveillée vers 9h30, après une bonne nuit de sommeil, il fallait l'avouer. Je pensais que ça allait être un beau jour.
    Mais en passant devant la chambre de Matthew, sa porte était entre ouverte. Je le voyais faire des allers-retours entre son armoire et son lit. Je pris peur en le voyant faire ça et, pour en avoir le coeur net, je poussai un peu plus la porte. Il y avait 2 valises posées sur son lit, ouvertes.
    Je pénétrai dans sa chambre rapidement et m'empressai de lui demander

    _Qu'est-ce que tu fais?!

    Il arrêta de faire ses allers-retours et me regarda. Il ne répondit rien et continua de remplir ses valises. Je claquai la porte derrière moi, m'appuyant contre. Je secouai la tête

    _Non... Non non non... Tu pars pas...
    _Tu ne vas pas choisir pour moi, Léo.
    _Mais.. Pourquoi si vite?!
    _Parce que.. J'ai besoin de changer d'air.

    Je me mis à verser quelques larmes en le voyant faire ses valises. Il avait l'air de s'en foutre que son départ me blessait énormément.
    Et quand je vis que rien ne l'arrêter, je quittai sa chambre en refermant la porte derrière moi. Il ne me restait plus beaucoup de temps pour faire ce que je voulais faire.
    Je descendis les escaliers rapidement.. Papa et maman étaient en bas, en train de prendre leur café.
    Je partis alors dans le scellier et, toute seule, je rammenai des cartons de déménagement devant la porte d'entrée de l'appartement. C'était débile, certes, mais c'était mon frère. Et celui que je voulais le plus voir rester à la maison.
    Je continuais d'installer les cartons devant la porte d'entrée, en vain...

    _Léonie... A quoi tu joues?! me demanda mon père, en colère
    _Matthew doit rester là...
    _Pourquoi tu dis ça, Léonie? me demanda ma mère, un peu inquiète.
    _Parce qu'il est en train de faire ses valises... dis-je en pleurant.

    Ma mère se précipita dans les escaliers et les monta. Elle arriva devant la chambre de Matthew. Quand elle ouvrit la porte de la chambre, il était en train de boucler ses valises. Elle lança alors à Matt

    _Qu'est-ce que tu fais?
    _Je pars..
    _Mais où??!
    _Sydney
    _Non!! Non.. C'est trop loin. Reste ici..

    Je regardais ma mère se donner à fond pour qu'il reste. Mais quand Matthew avait une idée en tête, il ne l'avait pas ailleurs.
    Je passai ma main sur mes yeux en me disant que c'était bel et bien fini, et qu'il allait quitter la maison.
    Mon père, lui, n'avait pas bougé de sa chaise. Je le regardai, énervée, et lui criai

    _Tu n'fais rien toi?!! Tu veux vraiment qu'il parte?!
    _Ecoute... C'est son choix.
    _Ouais mais moi je le respecte pas, son choix!
    _Et tu vas faire quoi? Hein?! Avec tes fichus cartons? Tu crois que ça l'empêchera de partir?

    Il venait de me briser tous mes espoirs... Je levai la tête et vis Matthew qui serrait maman dans ses bras. Elle pleurait.. Elle pleurait énormément. Et mon père qui jouait l'indifférent au départ de son fils.. Ca m'avait dégoûté de le voir comme ça, à boire son café comme si tout allait bien.
    Je me tournai vers les cartons que j'avais placé, les larmes aux yeux, et secouai la tête, en me disant.

    _Ma pauvre.. T'es ridicule. T'arriveras pas à le faire rester..

    Les larmes recoulèrent le long de mes joues, lorsque je vis Matthew descendre les escaliers, valises à la main. Quand il vit le bordel que j'avais fais avec les cartons, il eut un léger rire. Il avait baissé le regard vers moi et avait posé ses valises au sol.
    Je levai les yeux vers lui, sans rien dire. Je n'avais pas le courage de dire quelque chose.. De peur d'en dire trop.
    Il soupira en me regardant puis, sans rien dire, je me blottis contre lui, pleurant contre son épaule.
    Matt me serra doucement contre lui, tout en lançant un mauvais regard à mon père. Ma mère avait sorti un mouchoir et s'essuyait les yeux avec.
    Quand je me retirai de Matthew, il posa sa main sur mon crâne et me sourit, tant bien que mal.

    _Ca ira..
    _Non. Ca ira pas, non.
    _Arrête d'être pésimiste. Vas de l'avant.
    _Sydney... Sydney! Tu vas vivre à Sydney! Est-ce que tu te rends compte comme c'est loin?!
    _Je sais.. Mais c'est ce que j'ai choisis. Et tu pourras rien y faire.
    _C'est bien ça, qui me chagrine.

    Je baissai les yeux au sol, retenant mes larmes. Il m'embrassa sur le front et se tourna vers mon père. Je les regardai alors, à tour de rôle. Matthew secoua al tête désespérément en regardant mon père.

    _Tu.. Tu veux que je t'accompagne à l'aéroport, peut-être?
    _Non.. Inutile. Un taxi m'attend.
    _Bon.. D'accord.

    Matthew se tourna vers ma mère et moi, puis nous lança

    _Prenez soin de vous. Et.. Léo, j'ai laissé quelque chose dans ma chambre, sur ma table de chevet. C'est pour toi. Fais en bon usage.

    J'hôchai la tête en le regardant, prêt à partir. Il me sourit une dernière fois puis, il dégagea les cartons que j'avais mis. Enfin, il sortit de la maison, refermant la porte derrière lui. Ma mère avait fondu en larmes, et en avait voulu à papa pour ne pas avoir tenté de le retenir.. Elle disait que c'était de sa faute si Matthew était parti.
    Des minutes après son départ, j'étais partie dans sa chambre, voir ce qu'il m'avait laissé. La chaine de notre grand-père décédé, que Matthew gardait toujours sur lui quoiqu'il arrive. Elle représentait pour lui énormément de chose. Et qu'il me laisse la chaîne, signifiait énormément de chose. J'avais souri tout en pleurant mon frère...

    Ce fut comme ça qu'il quitta la maison. Trop vite, à mes yeux. Tellement brutal, que des jours après son départ, je le pensais toujours à la maison. Je continuais d'aller dans sa chambre sans qu'il y soit. La nuit, souvent, je me levai pour aller dormir dans son lit. Et me rappeller des bons moments qu'on avait passé tous les deux.
    Je ne pleurais plus quand je pensais à lui, mais je souriais. Je me disais qu'il devait sûrement être heureux, là-bas, de l'autre côté du monde.
    Et, parfois, je priais pour qu'il revienne nous voir à la maison...

    A cette période, je m'étais rapprochée du coach de notre équipe. Un soir, que j'étais sortie pour réfléchir dans la ville, il m'avait sauvé la vie.
    Je marchais dans une rue sans vraiment penser à où je mettais les pieds. Et puis je bousculai un homme. Gentiment, je m'excusai et traçai ma route, mais lorsque j'entendis la lame d'un couteau suisse se déplier, je compris que si je ne faisais rien, je finirai morte dans cette ruelle.
    Je me retournai alors doucement et je vis l'inconnu me fixer d'un regard assassin, le couteau à la main droite.
    Je commençai alors à courir de toutes mes forces pour le fuire, mais manque de chance, il n'était pas très vieux et courrait presque aussi vite que moi. Mon manteau m'encombrant, je le jetai et le laissai tomber au sol.
    Mais arrivée à un moment, il n'était plus derrière moi. Je tournai la tête dans tous les sens pour le chercher, mais il n'y avait personne. La place où je venais d'arriver était déserte. Je me laissai tomber au sol, la tête plongée dans les mains. Je ne pleurai pas, mais j'essayais de réaliser que j'avais failli mourir. Lorsque j'entendis la voix du coach, hurlante. Je relevai la tête aussitôt et je le vis, face à moi, en train de faire une clé de bras à l'homme qui m'avait courru après.

    _Tu lui veux quoi?
    _Lâche moi, fils de pute!
    _Fils de pute?

    J'entendis alors le bras de l'homme craquer, avant de l'entendre lui-même hurler de douleur. Le coach lui lâcha le bras et il s'étala par terre. Je regardai la scène, ébahie. Warren, soit le coach, arriva vers moi. Il était tellement beau. Grand, brun, le regard ténébreux... Tout ce qui pouvaitm e faire craquer. Sauf que je ne comptais même pas une seconde faire e premier pas. Il avait 21 ans, et moi 17, et il avait une copine. Il me tendit sa main et je la pris pour me relever. Je gardai un oeil sur le fou derrière, qui ne bougeait plus, au sol.
    Warren se tourna et suivit mon regard. Il eut un ricannement et me lança, en se retourant vers moi

    _T'inquiètes pas. Il se relèvera pas avec le bras droit en moins.
    _Merci, coach.
    _Appelle moi Warren maintenant.
    _Pourquoi?... Tout le monde vous...
    _(me coupant la parole) Je veux pas que tu me vouvoies non plus.
    _Ok...

    Je n'insistai pas plus. De toute façon, autant l'un que l'autre, nous n'avions pas envie de parler. Nous étions tous les deux peu bavards. Dans un sens, je retrouvais certains de mes traits de caractère chez Warren.
    Il passa son bras autour de moi et me rammena contre son épaule. Il me serra contre lui, sans rien dire. Je ne fis rien, à part juste rester contre son épaule. Je réfléchissais à ce qu'il allait me dire.

    _Je sais que le départ de ton frère t'a détruite. Mais j'essaie comme je peux de te rendre heureuse. Sauf que si tu ne m'aide pas, j'y arriverai pas.
    _Heureuse? Et tu veux que je t'aide? (larmes) Mais je peux pas... J'y arriverai pas. Je peux pas t'aider. Mon frère s'en va, mon père prend ma mère pour une conne, Mandy souffre en silence de l'absence de ses parents et de l'infidélité de Ryan, et le pire dans tout ça, c'est que je peux rien pour elle... Elle a besoin de moi et je ne sais pas comment l'aider... Et puis y a toi là!

    Soudain, il se sentit comme agressé, ou coupable. Il haussa les sourcils en me reculant de son épaule. Ses deux mains appuyées sur mes épaules. Il baissal a tête pour me regarder dans les yeux et fronça les sourcils

    _Quoi, moi?

    Je retirai ses mains de mes épaules et me retournai. J'entamai alors les 100 pas, pensive. Après un long silence de 5 minutes, il ricanna, fière de lui

    _Tu m'aimes. lança-til, sur de lui.
    _(me retournant doucement) N'importe quoi.
    _Tu mens... Tu m'aimes déjà. il sourit alors

    Je baissai la tête, désespérée. Certes, mon mensonge se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mais comment cacher les sentiments qu'on ressent pour quelqu'un, quand on pourrait donner sa vie pour cette personne? A ce moment-là, je baissai les bras, et je refusai d'entammer un dénigrement. Alors, les larmes coulant de mes joues, je lui lançai, 100 % franche

    _C'est vrai... Je peux pas le nier.

    Il fut étonné sur le coup de me voir avouer si vite mes sentiments pour lui.

    _Je suis amoureuse d'un mec qui est plus âgé que moi, qui a une copine, qui est mon coach, qui est à un stade où il pourrait commencer sa vie d'adulte s'il le voulait.
    _...Et il ne veut pas parce qu'il est tombé fou amoureux d'une blondinette qu'il entraîne depuis des années maintenant.

    J'eus un léger rire en relevant la tête vers lui. Il me sourit puis s'approcha de moi. Je collai mon front au sien en lui souriant. Il m'embrassa alors tendrement sans penser qu'au loin, Ryan, le petit ami de Mandy, nous avait vu...
    Depuis cette soirée, nous sortions ensemble secrètement. Il avait cassé avec sa copine pour pouvoir être pleinement avec moi..
    Il avait réussi à me faire oublier ma tristesse.



Dernière édition par Léonie Emma Carver le Dim 1 Nov - 19:40, édité 2 fois
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    Chapitre III
    « Sans peur et sans douleur... »

    Deux ans se sont écoulés après le départ de Matthew pour Sydney.
    La vie a repris son cours petit à petit, pour des jours plus sombres. Les plus sombres de ma vie. Ce qui ont été témoin de ma chute...
    Ce soir-là, le 14 Décembre 2007, je suis tombée en pièces... Je ne pensais pas m'en sortir.


    Flashback

    _Numéro 7 a le ballonnnn que va-t-elle faire?..

    commentait l'homme au micro dans le gymnase de mon lycée. C'était la finale de hand-ball des lycées de l'état. C'était moi, le numéro 7.
    J'avais le ballon à ce moment précis et j'avais courru jusqu'aux cages. Je lançai le ballon de toutes mes forces et marquai.

    _Et un but pour les Red Fox!!!!!!
    _Youhou ! criai-je en riant avec mes amies.

    Mais le jeu reprit aussitôt. La balle était aux adversaires. Mais une fille de mon équipe sauta et intercepta la passe d'une adversaire. Une fois le ballon en main, elle me l'envoya. Mais je n'eus pas le temps de me tourner qu'un poids lourd me percuta violemment. Je tombai à terre, en tenant le ballon contre moi. Ma tête tappa brutalement au sol et je restai au sol un moment, un peu sommée.
    Mais Mandy arriva entre temps pour attraper celle qui m'avait fait ça. Elle lui attrapa l'épaule et lui demanda

    _Sale conne, on t'a pas appris le pardon?
    _Dégage de là la blondasse. (Mandy était blonde à l'époque)

    Là, Mandy leva son poingt droit lorsque je lui attrappai le poing, les nerfs à fleur de peau.

    _Laisse... Si y a bien quelqu'un pour lui mettre une droite, c'est moi!

    Mandy s'écarta en souriant. Mon adversaire fit mine de rien et partit. Je la ratrappai alors en mettant devant elle. Elle me regarda, de haut. Elle faisait une tête de plus que moi mais j'avais pas peur. Sans hésiter, en un centième de seconde, je la frappai au visage violemment et, aussitôt, elle cria en mettant ses mains sur son nez.
    Ses amies commencèrent à me pousser mais mon équipe arriva aussitôt et cela manqua de partir en bataille générale si l'arbitre et Warren n'arrivèrent pas pour calmer le jeu.
    Warren et Mandy me prirent par les deux bras pour me faire reculer de la foule. Mandy me dévisagea et les deux me firent assoir sur un banc. Mandy regarda alors ma tête et me demanda

    _T'as pas mal?
    _Heu... Si! Aïeeee
    _Joue pas à ça avec moi.
    _Je t'ai déjà dis que t'étais mauvaise pour le mensonge. me rappella Warren
    _Non sérieux, j'ai mal!
    _Bon ok.. Où est la blessure?
    _A la tête...?

    Je n'étais pas sûre, tout simplement parce que je ne sentais rien. Mandy et Warren virent mes parents arriver en panique. Warren prit son portable pour prévenir les urgences pendant que Mandy me passa une serviette sur mon crâne. Mes parents arrivèrent en panique

    _Qu'est-ce qu'elle a??

    Je levai la tête vers eux et soupirai

    _Mais j'ai rien! Arrêtez vos délires un peu...
    _Léo', la ferme. Laisse moi leur montrer. me répondit Mandy en levant la serviette de mon crâne. Ma mère passa sa main sur sa bouche et se pencha vers moi
    _Tu n'as rien? Tu as vu ta tête?
    _Non! Non non et non j'ai pas vu ma tête putain! Quoi qu'est-ce qui y a? Je vais mourir? C'est ça?! Ben je m'en fous bordel tant que l'autre grosse vache là-bas elle crève elle ...

    Warren posa sa main sur ma bouche. Il avait raccroché. Il me cria alors

    _Calme toi!! J'ai appellé les urgences. Ils vont arriver d'une minute à l'autre.
    _Lève ta main j'ai pas besoin d'urgence!

    Je me levai alors pour retourner voir celle qui m'avait fait ça... Mandy me suivit en courant et me demanda

    _Où tu vas tu peux me dire?
    _Je vais lui montrer ce qu'elle m'a fait à cette pétasse!

    Mais arrivée auprès de la foule, je remarquai que mon adversaire, au sol, avait les yeux fermés. Je me calmai aussitôt quand Mandy m'attrappa le poignet. Elle me lança

    _Voila t'es contente maintenant? Elle aussi elle est bien amochée.
    _Mais elle elle a pas un traumatisme crânien!

    Je fis demi-tour mais plus je marchais, plus je voyais trouble. Et puis soudain... plus rien. Noir. Sombre. Le néant...

    Une lumière blanche soudain m'éblouit à mon réveil. Une lumière aveuglante... Je crus sérieusement que j'étais morte. Mais la voix de Mandy, de mes parents et de Warren me firent comprendre que j'étais encore de ce monde.
    J'entendais le docteur dire à mes proches

    _C'est un miracle, qu'elle soit encore en vie.
    _Mais docteur... D'après Mandy... Notre fille pourrait... mourir? demanda mon père, pour la première fois les larmes aux yeux.

    Le docteur soupira. Je me relevai d'un bon, arrachant la moitié des fils qui étaient sur moi. Je les vis alors, tous, en train d'attendre dans le couloir.
    Je les regardai, la bouche entre-ouverte, attendant la réponse du docteur.

    _Oui... Je suis désolé. C'est une maladie très dure à assumer. Elle va devoir être prudente.

    Warren se leva du siège pour s'écarter du groupe. Mandy le suivit du regard, inquiète au fond. Warren s'appuya contre un mur, en serrant les poings.

    _Ca va?
    _Comment tu veux que j'aille? lui répondit-il, énervé
    _Hé... Moi aussi je souffre pour Léo'. Même si elle souffre moins que nous d'un côté...
    _Est-ce que tu t'es déjà imaginée ta vie sans elle? Au moins une fois..?
    _Non, et je veux même pas essayer.

    Warren leva la tête droit devant lui et soupira. Mandy posa sa main sur son épaule. Il la regarda du coin de l'oeil

    _T'es au courant pour nous, pas vrai?
    _... Ouais. Mais t'inquiètes pas, je dirai rien.
    _Je sais. J'ai confiance en toi de toute façon.

    Mandy le regarda longuement, en réfléchissant.

    _Tu l'aimes?

    Warren hôcha la tête plusieurs fois, le regard perdu face à lui.

    _Oué... Enormément.
    _Elle arrivera à vivre avec ça. Je le sais.
    _Espérons.


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MessageSujet: Re: ••• ____admin: Léo' « Quand on a plus mal physiquement, on meurt de douleur mentalement.» // TERMINEE   ••• ____admin: Léo' « Quand on a plus mal physiquement, on meurt de douleur mentalement.» // TERMINEE EmptyDim 1 Nov - 16:58

    Chapitre IV
    "A mon tour de partir."

    J'étais assise sur mon lit d'hôpital, vers la fenêtre de ma chambre. Je regardais le soleil se coucher petit à petit, lorsque la porte de ma chambre se ferma. Je devinai que c'était le docteur, car je voyais son reflet dans la vitre.
    Je serrais les lèvres, en m'imaginant toute sorte de scénario.
    "Tu vas mourir!" ou bien "Tu dois arrêter le hand" ou encore "Tu n'es pas normal".
    Je posais mes mains à plat sur le lit et attendis qu'il vienne se tenir devant moi. Je commençai à balancer les jambes lorsqu'il se mit devant moi. Et je vis sa main venir se poser sur mon épaule. Je ne la sentais pas, certes, mais je voyais le geste.
    Ce regard qu'il me lançait était des plus décevants que je n'avais jamais vu dans ma vie. Je lui demandai, neutre, en cachant mon angoisse

    _Où sont mes parents?
    _Dans le couloir.

    J'hôchai la tête en m'apprêtant à écouter ce qu'il avait à m'annoncer. Et à encaisser le coup. Car je savais déjà que ce qu'il allait me dire n'était pas simple. Mais il ne s'y mettait pas. Rien en sortait de sa bouche. Je relevai le regard vers lui, et fronçai les sourcils

    _Je vais bien?
    _Pas vraiment, non... Mais tu le sais mieux que quiconque.

    Je continuais de le regarder dans les yeux, tout en me disant au fond qu'il avait raison. Et qu'il avait tout compris dés la première fois qu'il m'avait vu. Comme s'il avait lu en moi comme dans un livre ouvert.
    Je soupirai en baissant la tête. J'hôchai la tête, sans mots dire. Il rajouta

    _Pourquoi tu n'en as jamais parlé à tes parents?
    _Parce que... Je pensais que c'était normal ce qui m'arrivait.

    Je retins mes larmes tant bien que mal, même si je n'allais pas faire la forte plus longtemps.

    _Tu as.. Une maladie rarissime. Qu'on appelle insensibilité à la douleur, ou analgésie congénitale.
    _...
    _C'est une malade avec laquelle on peut vivre si on fait attention.

    Je descendis du lit et commençai à marcher dans la salle. Je me tournai vers le docteur

    _Regardez... Je peux marcher, ces fractures ne m'empêchent pas de vivre.
    _Ne me dis pas que tu espérais quitter l'hôpital ce soir?
    _C'est pas le cas? lui demandai-je, paniqué
    _Non, pas du tout, non. Tu as 4 mois de rééducation qui t'attendent.

    Je soupirai et me laissai tomber sur le fauteuil qu'il y avait dans la chambre. Je plongeai ma tête dans mes mains pendant que le docteur quitta le lit. Je ne la sentis pas, et je ne la sentirai probablement jamais, mais sa main vint se poser sur mon épaule.

    _La vie continue... Peu importe où tu iras, tu sais que le monde t'accueillera comme tu es.

    Et il quitta ma chambre. Je levai doucement la tête et le regardai partir. Un sourire, gigantesque, vint se poser sur mes lèvres. Je lançai alors, seule

    _Oui! Mais oui! Bien sur... Sydney!! Sydney Sydney Sydney!

    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Le soir-même, j'étais dans mon lit d'hôpital. J'étais agacée de rester là à rien faire, en attendant que j'ai tous les soins. Mandy était restée avec moi un peu en fin d'après-midi avant de rentrer chez elle. Sa grand-mère s'inquiétait pour elle.
    Mes parents étaient restés là, mais lorsque Warren leur avait demandé s'il pouvait me parler, ils le laissèrent seul, avec moi.
    Il entra dans la chambre doucement et me regarda. Je lui souris doucement, puis il s'assit sur une chaise, auprès de moi.

    _Comment tu te sens? me demanda-t-il
    _En pleine forme! Prête à courir un marathon s'il le faut.
    _Dis pas ça...
    _Ok ok j'arrête.

    Il me prit la main et fit une moue. J'eux un léger rire et lui chuchotta alors

    _Hey... Souris.
    _C'est pas marrant ce qui nous arrive.
    _... Je sais
    _Je ne sais pas comment tu es, comment tu te sens, je ne sais même pas ce à quoi tu penses, mais ce que je sais c'est que ta santé, c'est ma priorité maintenant.

    Je lui souris et me jetai dans ses bras. Il passa ses bras autour de moi et me serra contre lui.

    _Je t'aime. chuchotta-t-il.
    _... Qu'est-ce que je ferai sans toi?
    _Rien.

    Je me retirai de lui en riant. Il m'annonça que mon frère était au courant de tout, de A à Z, mais qu'il n'avait pas la possibilité d'attraper un avion pour venir me voir. Tant pis, maintenant, je commençais à prendre l'habitude d'être loin de lui. Cela faisait longtemps maintenant qu'il était parti. C'était comme si, soudainement, j'avais oublié le son de sa voix, l'odeur de son parfum...
    Les nuits à l'hôpital, je les passais à me tourner vers la fenêtre et à regarder les lumières de Miami la nuit. c'était tellement magnifique. Mais mon rêve, et le même, revenait. Je voyais s'illuminer au loin les voiles de l'opéra de Sydney, le quartier The Rocks s'élevait... Plus qu'un rêve, une obsession. Et j'allais tout faire pour le faire devenir réalité.
    Mais j'avais peur... Peur de quitter ma ville, mes parents, Mandy, Warren...

    4 mois plus tard, à la fin de la rééducation, j'avais retrouvé mes jambes et mes bras. Et il était temps de reprendre les cours. Mandy m'avait passé les cours et grâce à elle, je n'étais pas vraiment peaumée.
    Mais quand elle me disait que c'était génial que je sois de retour, je me disais que ça n'allait pas être pour longtemps.
    Je ne comptais plus partir en réalité, jusqu'à ce que tout le lycée soit au courant de ma maladie.
    Ils me voyaient tous comme un extra-terrestre. J'avais présagé le pire à l'hôpital, et c'est ce qui s'est passé. Plus personne ne m'adressait la parole, sauf Mandy. Ryan me faisait vivre l'enfer. Tout le monde était au courant également pour Warren et moi. MOn image avait été ruiné par ce sale con. Mais à quoi bon me battre avec lui? Je respectais trop Mandy pour ça. Alors, j'ai tenté de em refaire une place au lycée, mais lorsque je vis que c'était mission impossible... j'ai fais mes bagages, et je suis partie.
    Mais avant de partir et de tous les laisser en plan, j'avais écrite 2 lettres. L'une, pour mes parents, relativement courte, et la deuxième, pour Mandy et Warren.
    Ecrivant cette lettre avec tristesse et hargne en même temps, je leur avais dis ce que j'avais au plus profond de mon coeur.
    L'avion décollait à 6h30. Alors, je partis au lycée à 6h, pour déposer la lettre dans le casier de Mandy. Je pris le taxi qui m'attendait devant le portail du lycée. Direction une nouvelle vie, une nouvelle ville, un nouveau continent... A mon tour, de partir!




    Mandy, Warren...

    Je suis tellement désolée. Je me sens impuissante pour la première fois depuis longtemps. Moi qui croyais pouvoir me reconstruire une vie en vous retrouvant au lycée, je m'étais trompée.
    Ce n'est pas contre vous, non, ça n'a rien à voir... Mais il va falloir que je fasse ça avec soin.
    Mandy... Toi... Que je connais depuis les couches-cullotes. La distance ne m'effraie pas. Ce qui m'effraie le plus, c'est de perdre ton amitié.
    Tu te rappelles les moments qu'on a passés toutes les deux? Le jour où j'ai fais la sale gaffe pour tes parents. Mes excuses et puis, le délire au collège sur les profs qu'on avait. Ca, c'est quelque chose qui ne me quittera jamais. Dans ma tête, dans mon coeur, dans mon sang... T'es comme une soeur à mes yeux, sache le. T'as toujours su m'épauler comme il le fallait, et je t'en remercie. Tu m'as apporté l'amitié et la complicité dont j'avais besoin.
    Je n'oublierai certainement pas le soir du 14 Décembre.. Et toi non plus, je parie.
    Je suis gênée de devoir te laisser dans les bras de cet infidel de petit ami que tu as. Mais, tout ce que je peux te souhaiter de meilleur, c'est qu'après mon départ, tu le largues. Tu mérites tellement mieux que lui. Il sent le mensonge à plein nez...
    Tu sais, je vais être franche avec toi, mais Miami... C'en est trop pour moi. Je crois, pour la première fois, avoir mal. Tu sais... A l'hôpital, je me suis dis... Quand on a pas mal physiquement, on meurt mentalement. Je trouve que c'est vrai. Je suis incapable d'avoir mal, mais le reste des douleurs que je peux sentir me tuent à petit feu. Je pense qu'aller retrouver mon frère sera le meilleur pour moi... Si je me trompe, tant pis pour moi. Ca ne sera pas la première fois entre nous.
    Voilà, j'arrive à bout. Garde cette lettre près de toi. Oh et, tu verras, j'ai glissé une photo de toutes les deux que ma mère avait pris pendant notre voyage en France. Tu la voulais tellement. Ben tu l'as. Elle est à toi. Comme ça, tu pourras toujours la regarder quand je te manquerai.
    Tu vas beaucoup me manquer. Je t'embrasse, grande soeur.

    Warren... Je sais c'que tu te dis. Je suis une lâche, je ne sais pas faire face à mes problèmes. Mais crois moi que c'est la première fois que je me sens comme ça.
    Je n'ai plus de force pour affronter tout ça. Je fais face à mes propres angoisses, et ça me fait peur.
    Sache que tu m'as apporté beaucoup de bonnes choses. J'ai juré de pas pleurer en écrivant ces mots sur ce bordel de papier. Alors je vais tenir.
    Pour tous les deux, tu sais déjà ce que je pense. On était fait pour se dire au revoir un jour ou l'autre. Katlyn n'était pas si mal finalement... Je regrette de t'avoir fait casser avec elle pour moi. Tout ça pour quoi... Regarde où on en est maintenant.
    Le soir de l'hôpital, où tu m'as dis que tu m'aimais... J'ai été incapable de te dire la même chose. Incapable de te faire comprendre que c'était réciproque. Parce que... La réciprocité, entre nous, bien sûr qu'elle existe. C'est évident... C'est évident que je suis amoureuse de toi. Je l'ai été bien trop longtemps même. Mais jamais je me lasserai de toi, sache le.
    Quel gâchi de mettre fin à notre histoire comme ça... J'en pleure.
    A l'hôpital, mon docteur m'a dit, il y a quelques mois maintenant... "La vie continue... Peu importe où tu iras, tu sais que le monde t'accueillera comme tu es..."
    J'ai compris que la vie était trop courte pour camper sur ses positions.

    Bien... Il est temps de partir. Je dois prendre un avion.
    Je t'aime. Parce qu'au moins, je te le dis, sur un bout de papier certes, mais je t'aime et je t'aimerai toujours plus que tout.
    Vous allez me manquer.

    P.S: J'allais oublier. Sydney... c'est là où vous devrez aller si vous voulez me revoir. =)


Dernière édition par Léonie Emma Carver le Lun 2 Nov - 0:25, édité 2 fois
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